Mars 2020
Il y a des morts.
Il y a des malades.
Il y a des porteurs.
Il y a les soignants devenus héros.
Mais euh… Ils le sont toute l'année en fait.
Il y a les scientifiques.
Il y a les politiques
Il y a les médias
Il y a ceux qui bossent
Il y a ceux qui télétravaillent
Et ceux qui sont confinés.
Il y a ceux qui ont peur
Et ceux qui s'en fichent.
Il y a des conscients.
Et des inconscients.
Il y a des citoyens.
Et il y a des rebelles.
Il y a ceux qui se plaignent.
Il y a ceux qui râlent.
Il y a ceux qui tournent en rond.
Il y a des mamans maîtresses, clowns ou animatrices de péri scolaires.
Il y a des parents qui font de leur mieux.
Il y en a qui ont lâché.
Il y a ceux qui publient leur prouesse du jour d'avoir occuper leurs enfants à des activités manuelles
ou sportives…
Mais euh… C'est pas le rôle des parents ça ?
Il y a de la solidarité
Il y a de la bienveillance
Mais il y a aussi de la psychose et de l'égoïsme.
Et puis il y a la résilience.
La contemplation.
L obéissance pour une fois.
L'occasion rêvée de se recentrer sur l'essentiel. D'observer le temps qui passe et de voir ses enfants
grandir en assumant d'avoir choisi notre vie.
Et il y a le choix de la sérénité.
Le choix de ne pas céder à la tentation de s'affoler et de faire ou dire n'importe quoi.
Le choix de prendre du recul et de réfléchir.
Le choix de faire confiance.
Le choix de ne pas s'abrutir de travail, d'écrans ou de colère pour mieux respirer. Écouter. Ressentir.
Chaque sens en éveil.
Le choix de lâcher prise.
De toutes façons on a pas le choix que de faire celui là. Et c est sûrement la plus belle leçon de vie,
d'humanité et de partage.
Je m'en inspire chaque jour…